Qui a-t-il derrière Coralysa ? Et bien, il y a ma petite pomme. Coraline, Coco, maman... ça dépend pour qui et à quel moment!

Depuis très jeune, j’ai toujours voulu être indépendante. J'avais le besoin d’aller vers cette vie d’organisation et de liberté, de pression, d’auto challenge, de fierté à se réaliser. À l’approche de mes 30 ans, je me suis dit “Lance toi !”

Mais pourquoi une boutique de seconde main?

J’ai vraiment découvert la seconde main quand j’étais enceinte de mon ainée. J’avais énormément d’aprioris sur la qualité qu’on pouvait espérer et, ne mentons pas, aucune éducation de la réutilisation vestimentaire.

A cette époque, avec le papa de mes enfants, nous avions des difficultés financières. Après de gros questionnements, la réalité s’est imposée à moi. Je devais habiller ma fille. J’ai donc passé le cap et réalisée ma première commande. En 1 seule commande, j’ai été conquise ! Le rapport prix, marque, qualité était incomparable. Et je suis devenue complètement addicte. Je me suis renseignée énormément et ce n’est que quelques semaines plus tard que j’ai réellement pris conscience du gaspillage vestimentaire que nous imposions à la planète et le manque de point de vente pour cette consommation alternative et raisonnée. C’est là que j’ai trouvé ce que je voulais faire en tant qu’indépendante ! J’ai décidé de me lancer: dans mon garage d’abord. Et maintenant, dans ma boutique 5X plus grande, dans le centre de Dour.

Je viens de fêter les 5 ans de vie de ma nouvelle vie. Un deuxième petit prince a rejoins la tribu durant cette période. Je suis désormais maman célibataire(mais bien entourée). Mes convictions n’ont jamais été aussi fortes, aussi ancrées. Je consomme désormais 80% en produits de seconde mains tant pour mes enfants que pour moi-même: vêtements, électro, livres...

En faisant le point sur ces 5 années, une certitude (parmis d’autres): j’adore mon métier !

J’adore ce que je fais, j’adore rencontrer de jeunes parents, des mamans toutes différentes qui m’apportent énormément au quotidien : discussions, échanges, franches rigolades...

Alors, oui, aucun système n’est parfait. Sans la surconsommation et la démultiplication des collections de grandes chaines... je n’aurais pas de marchandise. C’est à y perdre son latin...

Dans la société actuelle, j’ai en tout cas pleinement ma place. Et à m’a petite échelle, j’essaie de travailler à la réduction de mon impact sur la planète, de promouvoir le recyclage et la consommation circulaire.